Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

C'est quand même bien, pour une fille !

1 juin 2011

http://elenamoaty.canalblog.com

Publicité
Publicité
26 octobre 2008

new DeviantArt, suivez-moi :

new DeviantArt, suivez-moi : albinosgun.deviantart.com

9 octobre 2008

LAST ONE

j'ai déménagé sur lapineblanche.blogspot.com ; ce nouveau blog est en privé !

Si vous souhaitez me suivre :

-Vous devez m'envoyer votre adresse mail, afin que je vous "invite". Pour me contacter :
myspute, Deviantart, ici ou bien dans la cbox à droite.

Je vous laisse sur cette image de Peaches et de son huge phallus gonflable (i want the same for my children, when they'll play on the beach), et je vous embrasse bien fort.

peaches 

2 octobre 2008

80 - SALUT LES PUTES

http://lapineblanche.blogspot.com/

oeizruezoiujs

rsodijtfpc,zn iuaerù

ZEPI9TUF%0EZ9R

SCROGNEUGNEUGNEUGNEUGNEUGNEUGNEUGNEUGNEUGNEUGNEUGNEU

je vous aiemeeaiemeaime! JE M'Arrrête au numéro quatre-vingt en ce deux octobre deux mille huit (c'était pas le jour de Placebo à Bercy en 2006? Cette date me rappelle à mort quelque chose) et puis je me rends compte que j'aurais dû bosser à l'école primaire parce que c'est tout de même ballot d'avoir des lacunes de dyslexique comme dirait je sais plus qui "ça me pète les couilles"! C'est un signe du destin je mourrai  à 80 Ans gros. Je vous embrasse

24 septembre 2008

79 septembre

  "Du rouge à lèvres mal mis, du shit plein les yeux, je m'étais penchée au-dessus de la boîte de CD pour regarder cette petite coke, j'avais pris ma carte bleue pour l'émietter, la séparer en lignes bien distinctes dont le blanc bloquait ma rétine. J'avais lu quelque part que l'effet sur le foetus pouvait être une malformation, des problèmes vasculaires, des retards de croissance. Je n'y pensais pas vraiment, pas tout à fait, pas de façon raisonnée, réfléchie, je n'y pensais pas avec un jugement ; c'était ce qu'il y avait de beau dans toute cette défonce, une façon pure de penser, une façon nette et transparente, nettoyée de tous ses microbes et poussières dans les recoins, déblayée de tous ses adjectifs qualificatifs, c'était une simple pensée, une énumération de constatations neutres.
  J'aurais voulu mourir, j'aurais voulu mourir moi, qu'ils se démmerdent avec le corps, que tout se finisse en un laps de temps limité. ça ne s'est pas fini pour moi, ça s'est fini pour la chose. Pourquoi le mien et pas celui d'une autre, pourquoi le mien et pas celui de n'importe quelle petite junkie connasse parisienne s'injectant de l'héro bas de gamme ou se poudrant le nez en semaine, il n'y a pas de parce que et le pire c'est sans doute qu'il n'y en aura jamais.
  Quel immonde mot que le mot "foetus", que le mot "embryon", presque aussi laid que "règles", ce trop plein de consomnes me fait gerber, c'est ce qui me révulse dans la langue française, ce qui me hérisse, c'est cette infinité de dureté.
  Comme cette envie de te dire "encore", que tu vas encore souffrir, que tu vas encore perdre, que tu perdras comme tu perds depuis le début, tu as commencé par faire perdre à ta mère, par lui faire perdre les eaux, lui faire perdre un poids, toi aussi tu l'as perdue, tu as perdu son sang, sa chair, puis ce fut ton tour de perdre tes larmes, ta voix, ton shit, ton sang, ta dignité, puis enfin ton bébé, tu as perdu ton bébé, t'avais quinze ans et tu te tordais de douleur sur un sol froid, d'abord tu as perdu toute ta sueur, toute ta salive, tout ton vomi, puis tu as perdu ton bébé.
  On aurait pu virer le rapprochement, le balayer sans soin, d'un coup calme et sec, comme ces gifles que je craignais de recevoir, que je fantasmais de recevoir, virer ce rapprochement entre les substances et la perte d'un amas de cellules, d'un petit corps pas encore existant... virer ce rapprochement pas immédiat, pas clair, trouble, lendemain de murge passé à renifler distraitement.
  Mais on peut pas le virer le rapprochement, comme on peut pas oublier, oublier comme on nie un mensonge.
  J'ai trop couru, j'ai l'impression que je serai essoufflée à vie. Je n'aurais pas dû te dire ça."

  Répondre. Pas de réponse.

  Je vais peut-être mettre un mot de passe à mon blog. J'y réfléchis.

Publicité
Publicité
21 septembre 2008

78---seulement trente ans

je me suis noyée et je suis dégueulasse Je suis verdâtre vert de l'âtre verdâtre avec du bleu du blanc dans le feu Daltonienne forcenée aux pupilles militantes Je vois l'envie en noir et blanc Je vois la vie en vert et rouge Des algues accrochées à mes ongles je gratte le centre de l'absence

Les éclats brillants se fracassent contre les parois poisseuses de l'immense pot de miel. Ce sucre dégoûte ses papilles, elle se réfugie dans le goût salé de ses larmes, dans l'inondation qui se cogne à ses dents. Ce calcaire si soigneusement titillé, traces sous ses ongles... Les articulations douloureuses, elle tremble en occultant l'image rêche de la grotte, ses murs humides, son intérieur visqueux d'oeuf pourri. Celle qui se goinfre a un nez de clown, grotesque, pêcheresse, elle mord dans l'écarlate, dans le pourpre le plus poudreux, dans le rose le plus rugueux, et son foie se révolte. Elle passe ses heures penchée, vomissant la liqueur vitale, ses amygdales enflant, geignardes qu'elle tanne sans douleur. Elle est légère et acide, petit fruit petit citron, un jour elle s'envolera, oubliant son ventre vide, oubliant la bile amère.

Sa perdition devient risible. Elle traîne le boulet qu'est le désir de substance, ce soir les grains se frottent à son oreille, elle se retourne et les voit penchés tous deux sur les cristaux mirifiques, elle pleurerait pour moins que ça, cette transparence jouissive, ces fantasmes délirants, oui elle voudrait pleurer mais elle ne peut plus. La mort devient Morphée, elle réclame le miroir pour cracher dessus, mordre les fées, étreindre les sorcières, que ses mâchoires se brisent, que le métro n'arrive jamais. C'est ça vivre.

252

y

14 septembre 2008

77 - trop scato pour toi

septembre_006
"moi les chats, t'as vu je les kiffe"
septembre_002
"moi je sais pas, je les trouve trop stylés"
septembre_003
"j'adore tes fringues"
septembre_009
"genre, il l'est quoi"
septembre_014
"je suis trop fière de cette photo !"
septembre_019
"wesh gros"
septembre_037
"vaz-y, tu vas m'enculer avec ton clitoris !"
septembre_041
"je crois que j'ai trop lu"
septembre_045
"je trouve ça vachement intéressant en fait"
septembre_054
"il y a eu un incendie dans cet immeuble"
septembre_058
"le gars il s'est trop fait carotte"
septembre_061
"j'ai eu une migraine ophtalmique"
septembre_065
"je trouve qu'on réussit très bien"
septembre_071
"je crois qu'il veut me niquer"
septembre_099
"je me suis fait mal"
septembre_076
"j'ai commencé à treize ans"
septembre_111
"ses remarques, il peut se les foutre au cul."
septembre_086
"et mon t-shirt ?"
septembre_121
"Lol quoi !"
septembre_145
"trop beau trop bien trop tout"
septembre_149
"non !"
septembre_152
Sarah a sculpté ses sourcils en ailes d'oiseau avec une pince à épiler
septembre_157
"elle m'a dit "you could have been a star"
septembre_180
on me l'avait déjà dit quand j'étais jeune
septembre_185
mais là j'ai réalisé et j'en ai voulu à mes parents
septembre_193
ne pas m'avoir aidée à ce point...
septembre_213
j'étais très en colère"
septembre_221
"non, j'ai pas raté ma vie"
septembre_222
"je suis heureuse d'avoir eu des enfants"
septembre_224
"lors de notre première grossesse,
septembre_246
on a toutes les deux fait une sorte de psychose"
septembre_249
"les médecins à St Vincent de Paul
septembre_256
me traitaient d'hystérique"
septembre_084
"Je voulais me faire couper les trompes;
septembre_118
ne plus jamais en avoir.
septembre_091
Mais finalement c'était comme une sorte de défi
septembre_097
d'en avoir, QUAND MÊME.
septembre_158
C'était ma revanche, en quelque sorte"

11 septembre 2008

76 - gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaeiouyltght

276 
Mes utopies sont des gros pigeons écrabouillés de maladies contagieuses et je continue à les baffrer de graines, juste pour entendre leurs piaffements retentir à mes oreilles, c'est si doux ces cris dégoûtants, c'est si doux que j'en souris d'avance, mais parfois ils font des indigestions qui les font gerber dans mes cheveux et j'ai la flemme de me faire un shampoing, voyez. C'est pour ça, oui, c'est pour ça que j'ai les cheveux sales.

3 septembre 2008

75 - gni

28 août 2008

74

defence

L'envie de vomir, de se taillader. J'ai dit je sais pas si on peut s'en sortir et il m'a répondu non. De soi, non. Amourachée d'un déviant qui à l'âge d'un parfait Agamemnon, je suis Electre, je déambule dans les rues de Paris, Paris puant et gris, j'écoute de la musique de merde, je bouffe de la merde et je ne bois même pas. Parfait, c'est parfait. Je me demande ce que Freud en dirait , mais Freud s'en astiquerait le poireau et quant à moi, je fume trop, je suce mon pouce. Ces envies capillaires sont perturbantes, gueulez-moi dessus je connaîtrai enfin ma valeur ; un deux trois quatre cinq six sept, sept boutons de moustique dispersés sur mon corps et je ne les entends même pas roter dans mon oreille...

La parfaite connasse prétentieuse dont plus rien n'est vierge te salue. Vierge de la tête au pieds, est-ce que c'est moi ? Je suis seule je m'emmerde dans ma solitude mais voir autrui est un désastre émotionnel. Je dois appeller R., gerber sur T. et oublier P., je fouille vers la fin de l'alphabet, lève-toi donc,

  Du lisier dans ses élégantes bottes vernies, l'haleine puant l'ail, les yeux suintant du pus, morveuse jusqu'à l'os, emplie de cette substance molle et décevante qui semblait l'avoir tenue depuis le liquide amniotique, elle se mit à pleurer, sangloter, truie reniflant l'odeur amère des sanglots d'un autre temps, elle voulait balbutier, mettre ses mots en bégayements audibles, "je voulais juste que tu sois fière de moi, je voulais juste que maman soit fière de moi", si vieille, si usée, ridée, pouffiasse, le jean trop serré, les cheveux teints et arrachés, son coeur se fendit en deux. L'élégant couteau était tenu par l'habitude, l'organe se laissait pénétrer comme du beurre. Forcer le mouvement, elle se vautrait dans cette sensation familière ; alors c'était ça ?

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >>
C'est quand même bien, pour une fille !
Publicité
Publicité