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Je ne peux pas cesser de penser à elle. L'imaginer. Ce qu'elle fait là. Comment, et ce qu'elle mange. A qui elle parle. Ce qu'elle pense quand elle s'habille le matin. Si elle dort, là, maintenant. Sans doute que non. Ce qu'elle dit. Comment elle est vraiment, quand elle rit fort. Ce qu'elle lui dit à lui. Comment il la traite. Ce qu'elle ressent en le regardant. Ce qu'elle écrit, ce qu'elle pense lorsqu'elle ne parle pas. Ce qu'elle pense d'elle-même. La voir enfiler ses robes, se coiffer délicatement. Et quand elle plisse ses yeux bruns brillants puis verts dans le soleil, deux joyaux incandescents. S'asperger de parfum piquant. Partir. Le matin, ce qu'elle pense le matin. Et quand elle sourit. J'adore quand elle sourit.

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Bon, bon. Elena quiphe sa vie ? Non elena ne quiphe pas sa vie. Elena est une rebelle, elle dit à sa principale que le règlement du lycée est absurde et la choque à vie parce que dans son lycée de réactionnaires conservateurs du caca, il en faut peu pour être un rebelle. Elle va probablement se prendre quelques heures de colle, mais elle n'est plus à ça près. Elle commence même à parler à la troisième personne du singuler, histoire de s'éloigner de sa vie de merde et de la regarder d'un oeil extérieur, en ayant le droit de ricaner parce qu'au fond c'est trop déprimant. J'en ai marre de fréquenter de futurs cadres coincés du cul et xénophobes. Elle en a aussi marre de constater qu'elle devient de plus en plus dépendante à la nicotine. Quoique, c'est mieux qu'autre chose, mais c'est moins bien que d'autres, aussi. Dingue, incroyablement dingue, les années de scolarité passé la puberté auront été les plus affreuses de mon existence. Banal, oui. Indolore, non.

Mon enculé de son s'est arrêté de fonctionner sur mon enculé d'ordinateur. Que les foudres s'abattent.

Je vais finir par VRAIMENT enculer quelqu'un avec une banane.