54-"aimer Dieu et s'en faire aimer !!!" (*larmes de joie*)

Je ne sais pas, non, des gens font d'autres trucs. Je suis en train de bouffer des chips en réfléchissant à ce que j'écris, bref, en ce moment je suis sur un recueil de nouvelles que personne ne lira jamais, si je ne me fais pas publier un jour je deviendrai aigrie et j'adopterais plusieurs chats en chialant parce qu'ils viendront me faire des câlins que quand ils voudront que je leur serve un bol de trucs dégueus à la viande. BREFOS. Un devoir de quatre heures de philo dans une salle surbondée cet aprem ça me perfore l'anus et puis j'en ai marre des idées réactionnaires de mes camarades de classe, je veux en avoir fini, je ne sais pas, oui, merde, je déambule mollement dans des couloirs bien récurés parce-que-c'est-une-école-privée-tout-de-même, affligée par ma vie personnelle désastreuse, poussée à des réflexions élevées telles qu'écrire UTERUS POWER sur mon bras en compagnie de ma voisine de table. Je me fais chier parfois, oui, fortement. Le samedi soir, vers une ou deux heures du matin, je ne suis pas couchée, je déteste faire des insomnies, je déteste attendre le sommeil dans le noir, alors j'attends simplement de tomber de fatigue en restant plantée devant un livre, un film, ou encore devant mon écran d'ordinateur qui m'offre le monde merveilleux d'internet et une page Word vierge à remplir. Et je pense à ces gens qui sont en train de dormir paisiblement, de baiser sauvagement ou de se bourrer la gueule, le nez irrité et l'oeil avide, comme tous les samedis soirs. Bref tout ceci est bourré d'intempestivité... Je me plains, je me plains, je me coupe du monde, chiotte, merde, je jette un coup d'oeil sur les nanas du lycée, elles gambadent avec leur sac Longchamp, hallucinant ce phénomène, bref, sur ce, je me casse parce que somme toute tout ceci ne mène à RIEN.