57 - And your mother ? LEULE

Je vais mieux.

Oui oui prout prout hi hi onomatopée onomatopée singe singe bref bref,

Je vais mieux. Mais j'ai envie de vous parler, de partager avec vous l'absurdité du règlement de mon lycée, parce que c'est aussi drôle et déprimant qu'une sex tape de Charlotte York ! J'explique. Déjà je me pointe devant l'établissement, de bon matin, un Guronsan dans le pif et un bol de Muesli bien frappé dans le bide, l'oeil hagard, la lèvre poisseuse, etc. Moins de neuf heures plus tôt j'étais en train de bouffer tardivement des Sushis dans un restaurant japonais, le ventre criant famine, la crise d'hypoglycémie me titillant la tronche (c'est-à-dire que je m'en branle comme de la vie et l'oeuvre de David Hasselhoff de faire des crises d'hypoglycémie mais après je me retrouve à faire des trucs du style renverser de l'eau à côté de mon verre, tomber dans les pommes ou hululer de consternation en pleine rue alors t'as vu !). Mais bref, revenons à nos moutons bretons (o_O), je PENETRE donc dans l'établissement. J'explique, depuis le début de l'année t'as deux pions à l'entrée (je précise que là-bas, le pion est une femelle probablement méga pucelle de la muerte avoisinnant les 70 ans) qui check out ta tenue, et si ça s'applique pas au règlement, tu vas en perm ou tu rentres chez ta mère. Et ce jour-là, en plus il y avait le sous-directeur, un mec qui sert à rien si ce n'est être en-dessous du directeur et en-dessous du CPE (pas d'allusions sexuelles ici, hi hi hi !).
Enfin bon, j'entre donc en compagnie de mes "potes", et il se trouve que Margaux possédait un jean dont le bas était légèrement élimé, blanc (mais ne traînait pas par terre, hein, même pas). Et bim, Margaux se fait happer par le Monsieur C. en question, qui lui couine à l'oreille les mots suivants : "Margaux, suivez-moi dans mon bureau, j'ai des ciseaux, je couperai le bas de votre blue-jean !". Margaux prétend avoir mal compris et nous nous rendons joyeusement en cours d'Histoire.
C'était sans compter sur l'absence de vie doublée d'une persistance surdéveloppée de Monsieur C., qui pointe son cul en cours pour lancer un "Margaux ne m'a pas suivi !" bien senti. Il a donc privé Margaux de vingt minutes du cours d'Histoire pour découper le bas de son jean dans son bureau.

(incarnation de la consternation même)

Le taux de consternation était si élevé que je frisais l'endormissement.
C'est pour vous faire comprendre à quoi nous sommes aculés, tu m'étonnes qu'on agisse comme des gamins !
Je précise que je m'intègre à ma classe en ce moment, ils prévoyaient des journées spéciales pour les dernières heures de cours, où nous enfreindrions le règlement en nous habillant n'importe comment (jeudi, thème libre, lundi, on vient tous en pyjama, mardi, les femelles comme les mâles s'habillent en costard, etc.) et j'ai proposé le thème PUTE ou PROXENETE (au choix) pour vendredi.

C'est rigolo, LA VIE !

Hum désolée pour ce texte très insipide, mais j'avais envie de chier quelque part, alors pourquoi pas ici ?

En ce moment j'écoute ceci, autrement dit le premier mouvement du quintette piano cordes du doux Dvorak, et il s'agit bel et bien d'un des morceaux musicaux où je rentre dans une transe frisant l'orgasme (avec le concerto pour piano mi mineur de Chopin), alors je vous fais partager ce bonheur frémissant !

PS : désolée pour l'image, en ce moment j'ai un faible pour les poufs péroxydées/silliconnées/cocaïnées qui remuent leurs gros culs à tout va ! Nan j'déc'